Zodiaque astrologique et anatomie : une lecture du sens de l'incarnation

L'Homme anatomique ou L'Homme zodiacal • Les Très Riches Heures du Duc de Berry • Frères de Limbourg [1411-1416]

L'Homme anatomique ou L'Homme zodiacal • Les Très Riches Heures du Duc de Berry • Frères de Limbourg [1411-1416]

Dans leur grande sagesse, les Anciens ont associé signes du zodiaque et parties du corps : partant du Bélier - au sommet du crâne - jusqu’aux Poissons - à la plante des pieds.
Puisque le zodiaque constitue un cycle d’expansion : il existerait donc un déploiement d’énergie qui irait de la tête aux pieds. Comment le comprendre?

Le Bélier incarne l’énergie du je suis, j’existe.
Placé à hauteur du chakra couronne : le postulat de départ est donc "je suis de nature spirituelle", ma nature, mon "je suis ontologique" est d’essence spirituelle.

Quant aux Poissons, il est en lien avec la dissolution de toutes les limites pour pouvoir entrer en lien avec le Tout.
Situé à hauteur des pieds, et donc de la Terre : l’aboutissement du cheminement est j’incarne le Tout sur terre.

De l’un à l’autre, du Bélier aux Poissons, de la tête aux pieds, se dessine un parcours : je suis de nature spirituelle et je suis venu incarner ce Tout sur terre; ma nature essentielle est l’infini des possibles et je viens le manifester sur Terre; je suis venu recréer l’Unité - mon Unité - dans le monde de la Dualité.

Rien que ça… Sacré programme.

Mais rien qu’en disant cela, les Anciens nous rappellent à notre véritable nature - celle de l’âme - venue implémenter, réaliser, concrétiser l’étendue de son Essence - à savoir l’infini de l’Énergie Universelle - sur un lieu d’expérience appelé la Terre.

L’âme non incarnée est tel un vaste potentiel non-exploité.
Une sorte de rêverie de grandeurs jamais suivie de mise en chantier.
L’âme ne peut prendre conscience de son potentiel et de l’infini de sa grandeur qu’en le mettant en pratique - voire à l’épreuve - de façon concrète.
Spiritualiser la matière.
Matérialiser l'âme.

Tu es déjà réalisé•e, complet•e, infini•e : ce lieu - même s’il peut parfois prendre des airs de terre d’exil - est (seulement) un moyen d’en prendre conscience.
Il n’y a rien à ajouter ou à faire pour que tu sois complet•e, parfait•e (car tu l’es déjà par nature) : il est seulement question de prendre conscience de cette perfection qui est ton essence.

Puisses-tu l’accueillir.
Puisses-tu le vivre.
Puisses-tu le rayonner.

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De tout Coeur,

Axel Trinh Cong [Facebook - Google]


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