L'énergie de l'Automne.
💫 Un prolongement de cet article est en ligne ici (septembre - octobre - novembre 2020 > Mars / Uranus / Neptune / Pluton rétrograde) 💫
L'Automne est de loin, dans le grand Cycle de la Nature, la saison que je préfère (mon soleil est quand même en maison 6 ^^).
Il y a d'abord ce retour de la non-lumière et le cadeau qu'elle nous offre.
Dans la non-lumière : il n'est plus question de voir clair avec ce sentiment d'évidence que la vue nous donne.
Dans la lumière : on a l'impression de maîtriser tout et, du coup, on ne porte plus attention aux choses.
Dans la non-lumière : il faut faire appels à d’autres sens, plus subtils que la vue, en vue de pouvoir appréhender son environnent.
L’automne vient après le temps de l’exubérance estivale et annonce le temps de la moisson, la récolte et le bilan : quelle était mon intention? Comment lui ai-je donné vie? Comment me suis-je donné vie? Comment ai-je contribué? Comment me suis-je donné? Et pour quoi, dans quel but?
Et sur base de cette introspection : je peux me mettre à préparer la saison hivernale, synonyme de transformation profonde.
Si la Toussaint évoque la mort et les défunts : l’énergie de l’automne nous invite à prendre conscience de la dimension symbolique de ces morts qui ne sont autres que ces fantômes intérieurs qui nous hantent… et qui ne demandent qu’à être honorés pour enfin trouver la paix.
Qu’est ce que la mémoire cellulaire? Quel est son rôle et son influence dans la formation de l’égo? Comment sert-elle notre destin? Comment sert-elle le voeux de l’âme qui s’incarne? Et surtout : que faire, comment travailler cette mémoire ancestrale (mémoire trans-générationnelle)? Autant de questions qui nous nous ramènent au sens et aux enjeux de la Vie, celle que chacun•e s’est choisie.
L’année 2021 est marquée par plusieurs transits dont les carrés entre Jupiter - Uranus et Saturne - Uranus ; avec en toile de fond Neptune en Poissons et Pluton en Capricorne. Il s’agit donc de trouver un équilibre entre insertion dans la société, envie de liberté personnelle et contraintes sociétales ; entre construction sociale et nature profonde.
Lors du solstice d’hiver (21 décembre 2020) : Jupiter et Saturne seront en conjonction au premier degré du Verseau. Si la combinaison de ces énergies relativement antagonistes - et donc source de tensions - se fait déjà sentir depuis plusieurs semaines (en Capricorne), leur entrée en Verseau induit un changement radical de nature. Ce changement sera toutefois différent selon le cheminement et le (désir de) niveau de conscience de chacun. Décryptage en mots simples et accessibles.
Le 31 octobre correspond à 40 jours après l’équinoxe d’automne.
C’est l’instant où le voile entre le visible et l’invisible est le plus ténu.
C’est donc aussi l’instant où la connexion avec les défunts est la plus propice.
Comment vivre ce moment si particulier, comment en tirer le meilleur parti, sous fond de crise sanitaire COVID.
Après 9 mois de flou, d’instabilité et de délitement des structures tant personnelles que sociétales ; l’Univers met à présent à notre disposition, et ce durant tout cet automne, ce qu’il faut pour repartir sur de nouvelles bases.
Si les multiples conjonctions et aspects entre Saturne, Pluton et Neptune continueront de distiller leurs énergies de remise en question et de dissolution pendant quelque temps encore ; la rétrogradation de Mars (jusqu’à la mi-Novembre) recrée de l’élan en nous re-connectant aux ressources et désirs de notre âme. De même, la rétrogradation de plusieurs planètes majeures (Uranus, Neptune, Pluton) nous invite à intégrer leur énergie avec une véritable conscience.
Dans l’inconscient collectif : le bien est associé à la lumière, tandis que le mal est identifié à l’ombre. A l’approche de du solstice d’hiver, là où la nuit se fait la plus longue et le jour le plus court, la Nature nous plonge au coeur des ténèbres. A quoi l’Intelligence du Vivant nous convie-t-elle? Et si le bien et le mal n’existaient pas?
Si la Nature n’est que changement, c’est plus rarement le cas pour les Hommes qui lui préfère le statut quo. Il y a en effet cette partie de l’âme humaine incarnée et que nous appelons l’égo qui a la (fâcheuse) tendance à ne pas vouloir changer, à vouloir rester dans sa zone de confort, avec ses préjugés, ses croyances, ses principes qu’il imagine - et surtout désire immuables - prêt à se cabrer face à toute forme d’ouverture susceptible de perturber son petit système intérieur. C’est en cela que parfois la Nature humaine est contre-Nature.
Si tu observes la nature, tu remarques que tout est changement, transformation et transmutation. L’Univers tout entier est en perpétuel mouvement.
Or, si cela est vrai pour la Nature : c’est plus rarement le cas pour les Hommes qui préfère le statut quo et que nous appelons l’égo, cette partie de l’âme humaine incarnée et qui a la (fâcheuse) tendance à ne pas vouloir changer, à vouloir rester avec ses préjugés, ses croyances, ses principes qu’il imagine et désire immuables. C’est en cela que parfois la Nature humaine est contre-Nature.
En entrant dans l'automne, la Nature vient de changer de rythme.
Comment en tirer le meilleur parti?
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