La Voie Symbolique

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Le non-hasard. Comment suis-je responsable de ce que j’attire.

En tant que canal (autre terme pour médium) et thérapeute, j’ai entre autres pour vocation d’inspirer mes lecteurs en leur offrant une ouverture sur le Monde, ou plutôt sur les Mondes. Car si notre environnement est bel et bien fait d’éléments tangibles et de réussite matérielle, il comporte également une dimension plus subtile, sensible aussi insalissable qu’indéfinissable, qui touche au développement personnel, voire spirituel.

Prendre sa place dans ce monde requiert donc de pouvoir oser considérer ce-dernier en son entier : la matière et la non-matière, la vie et la mort, la lumière et les ténèbres, l’ici et l’ailleurs. Ce qui est dénoncé ailleurs qu’ici comme de l’obscurantisme n’est que le symptôme de l’hémiplégie du cerveau matérialiste de celui qui fait cette dénonciation.

Le coeur alimente et inspire le cerveau, tandis que ce dernier donne au coeur une raison de battre. L’un ne peut durablement fonctionner sans l’autre.

Le cadre ainsi posé, et puisque nous voilà entre nous, je gage que la formule il n’y a pas de hasard a toutes les chances de t’être familière. Ce n’est sans doute pas par hasard non plus si, aujourd’hui, d’une façon ou d’une autre, ton regard se porte sur ces lignes.

Chaque être est composé d’une énergie qui lui est propre. Dans le langage courant nous la définissons par des traits physiques, il est grandelle est rousse, ou des traits de caractères tels elle est drôleil est ouvert d’esprit. Parfois, nous empruntons des formulations plus imagées telles elle dégage une énergie folle ou encore je ne le sens pas, il y a quelque chose de sombre en lui qui font d’avantage appel à notre sensibilité qu’à notre mental (ce dernier ne servant qu’à formuler un ressenti).

L’énergie qui caractérise chaque être est faite de pleins mais aussi de vides. Il a ces endroits où nous sommes dans notre force, dans notre puissance, tout comme il existe au fond de nous-mêmes ces autres parts qui sont comme mortes, en souffrance, blessées ou désertées.

Et c’est précisément cet état d’être, ce profil énergétique — plus que tout autre aspect, aussi grands et puissants soient nos efforts pour gouverner notre vie — qui détermine la rencontre avec telle ou telle personne ou l’expérience de telle ou telle situation. Ce que nous vivons dépend donc de notre état intérieur et non de ce hasard, concept fort commode et fort pratique invoqué par ceux et celles qui font le choix de subir leur vie ou de nier leur implication dans ce qui leur arrive. La faute à l’autre ou à pas-de-chance : c’est tellement plus simple.

Dès lors, quand la Vie se mêle de nous faire toujours tomber sur le même type d’imbécile, de patron incompétent ou de méchant mec à qui on ne peut se fier, qu’invariablement on échoue dans tel domaine ou que telle peur resurgit inlassablement : c’est un appel à faire le retour sur soi, vers ce Moi intérieur et ce qu’il a encore de dis-fonctionnant ou de blessé.

Carl Gustav Jung (1875–1961), père spirituel et inventeur de la psychologie des profondeurs, aussi appelée psychologie analytique, détracteur de Freud après avoir été son élève et ami, a eu une formidable formule pour illustrer ce mécanisme : tant que vous ne ferez pas face à votre ombre, tant que vous n’aurez pas rendu l’inconscient conscient : cet inconscient dirigera votre vie et vous appellerez cela le destin. Tout ce que l’on ne veux pas savoir de soi-même finit par arriver de l’extérieur comme une fatalité.

Hasard ou coïncidence, c’est à la même époque, à savoir au milieu du siècle précédent, qu’un autre homme, issu d’un tout autre contexte mais néanmoins doté d’une grande sagesse, rédigera ce que l’on pourrait voir comme le corollaire de la citation de Jung : soyez le changement que vous voulez voir dans le monde (Mohandas Karamchand Ghandi, 1869–1948).

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En effet, si je fais le choix de prendre conscience que ce que j’attire à moi est aussi le reflet de mon état intérieur, de ce que je dégage comme énergie, et si je modifie ce dernier : alors je vais me mettre à attirer de nouvelles personnes et expériences. Pour changer son environnement : il suffit de se changer soi. Pas de hasard! Chacun est l’auteur de son destin, l’acteur de la pièce qu’il s’est choisie d’interpréter.

Ainsi, pour en revenir à notre propos du départ, sans doute n’y a-t-il pas de hasard si tu te retrouves ici, face à ces lignes, face à cette information. Il ne s’agit pas d’un coup du sort mais vraisemblablement le fait qu’une partie de toi est prêt à lire ce qui suit…. et à en faire quelque chose.

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Pourquoi faire un développement personnel?

Nombre de personnes sont insatisfaites de leur existence. Le premier réflexe, pour palier à ce mécontentement, est de changer : changer de coiffure, changer de partenaire, changer de métier, etc. avec pour constat, dans la plupart des cas, que cela ne suffit pas. Ces modifications cosmétiques et superficielles, et surtout relativement faciles à mettre en place, n’apportent qu’un contentement de passage auquel suivra un retour à l’ancienne situation.

Même les changements d’habitude ou de comportement s’avèrent dans la plupart des cas insuffisants pour insuffler une nouvelle énergie. Pensons simplement à ces bonnes résolutions du Nouvel An, clamées haut et fort la main sur le coeur avec la meilleure intention du monde, et vois ce qu’il en reste au printemps.

Un changement des conditions physiques et matérielles de notre existence ne suffit pas à l’influer, tout simplement parce que nous ne sommes pas uniquement faits de matière. Notre être recèle également une dimension plus subtile, sensible, aussi insaisissable qu’indéfinissable, énergétique, qui touche aux domaines de la psychologie, de l’émotionnel et du spirituel.

Loin d’être un fantasme new age, cette dimension énergétique est déterminante dans le déroulé de nos rencontres et de nos actions. Pendant longtemps, les psychologues, faute de mieux, ont nommé cela l’inconscient : cet aspect de soi qui, à l’insu de notre conscient, prend telle ou telle décision à notre place. Or, si cet inconscient détermine, choisit, tranche, évite : il est donc bel et bien une énergie.

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Mais alors, si cette part énergétique inconsciente est la clef de tout changement dans ma vie : de quoi est-il fait ? Par quoi est-il alimenté? Est-il un frein, une ressource, ou les deux ? Et comment y avoir accès en vue de mettre en place cette évolution, cet épanouissement auquel j’aspire?

C’est le voyage que je vous propose d’entamer au cours des mois qui suivent : un périple à travers les diverses dimensions de l’Etre et de l’Univers.

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Axel Trinh Cong [Facebook - Google]


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