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La Voie Symbolique

Approche - sens - vision

La notion de symbole remonte à une pratique de l’antiquité où un support comportant une information sensible était brisé en deux parties. Tant que ces deux parties restaient désunies : l’information restait illisible, incompréhensible et ainsi sécurisée.

La personne à qui s’adressait l’information devait donc posséder les deux parties et voir celles-ci s’ajuster à la perfection pour pouvoir accéder à l’information.

De cette technique de cryptage de l’information avant la lettre est né le concept moderne de symbole qui veut que l’union de deux éléments crée du sens.

Adapté au domaine de la psychologie et du développement personnel : le symbole est cet élément extérieur, objectif, que nous pouvons voir, sentir ou toucher et qui, ainsi mis en contact avec nous-même, va révéler une dimension intérieure, subjective et jusque là invisible de notre être.

Par un effet de résonance ou de synchronicité, le symbole est cette image dans un livre, une carte de tarot, … figure dessinée, peinte ou sculptée… réelle ou mentale qui, tout à coup, reflète, fait émerger une réalité intérieure jusque là inconsciente.

Dans ce sens : un symbole est un révélateur.
Sa forme lisible traduit une réalité intérieure, jusque là invisible.
Le symbole est donc un outil qui permet de rendre conscient ce qui est inconscient.
Il est cette lanterne - 9 Hermite - qui met en lumière ce que nous avions jusque là de caché, oublié, inconnu, refoulé au fond de nous et qui demandait à être vu, reconnu, honoré, réparé, guéri, revalorisé pour participer - d’une nouvelle manière plus juste, plus forte - à notre vie, et ainsi franchir une étape - 10 Roue de Fortune - de notre chemin de vie, fort d’un nouvel élan - 11 La Force.

Car c’est là l’intérêt et l’objectif du travail que je vous propose : renouer avec ces parts de vous-même, ces énergies perdues ou inconscientes en vue de vous permettre d’avancer sur votre chemin.


 
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L’image d’un crabe associé à un papillon n’est pas une invention personnelle.

A ma connaissance, la première trace connue à ce jour figure sur un denier d’or de l’époque d’Auguste datant des alentours de l’an 19 AEC. Le sens de cette image est cependant perdu et les interprétations [spéculatives] qui en ont été faites [allusion au festina lente] sont relativement tardives puisqu’elles datent de la Renaissance [16e siècle et suivants].

Pour ma part, cette figure hautement symbolique - découverte par hasard lors d’une foire internationale d’antiquités - a tout de suite résonné en moi. L’interprétation que je lui donne est toute personnelle et repose sur les dimensions archétypales des deux animaux en présence.

Le crabe, avec sa carapace, blotti sous son caillou par peur de devoir faire face à tout forme de changement, est, entre autres choses, une des figures habituelles de l’égo et de la personnalité. Cette lecture a d’autant plus de sens que le papillon est, quant à lui, une des représentations classiques de l’âme.

Dans cette perspective, crabe et papillon associés symbolisent donc la personnalité et l’âme, mais aussi - par extension - le masculin et le féminin, la raison et l’intuition, le contrôle et le lâcher-prise, le matériel et l’immatériel, le visible et l’invisible, etc.

Parce que les deux figures sont rassemblées pour ne former, au final, qu’un seul symbole : le dessin invite à donc unifier. Unifier égo et âme, masculin et féminin, raison et intuition, contrôle et licher-prise, visible et invisible, etc., et cela sans jamais exclure l’une ou l’autre partie. L’une donnant son sens à l’autre.

La spiritualité sans ancrage s’apparente à une fuite.
Tout comme une vie exclusivement matérielle sans dimension spirituelle manque de sens.
C’est donc une composition d’une grande force symbolique puisqu’elle figure l’univers dual et unifié.
Les alchimistes pourraient sans conteste y voir une représentation de Rebis, étape ultime du Magna Opera.

Les couleurs, enfin, ont elles aussi leur symbolique propre. Mon choix repose sur la grammaire des couleurs du Tarot de Marseille de Nicolas Convers [édition de 1760] car il est le plus cher à mon coeur.

  • Le bleu parle de réceptivité.

  • Le rouge parle d’activité.

  • Le jaune parle de rayonnement.

  • L’orange parle de matière concrète.

  • Le vert par le de nature naturante.

Posé ainsi, le logo nous parle d’une relation active [jaune] et concrète [orange] entre l’égo [crabe] réceptif [bleu] à l’âme [papillon] qui - de part cette ouverture de l’égo - peut ainsi s’activer [rouge] et déployer ses ailes. En s’ouvrant à l’âme, l’égo refleurit et change sa nature [vert]. L’égo s’ouvre à l’âme et la féconde de son expérience terrestre, tout comme l’âme inspire l’égo et la féconde de son coeur. Et de ce mouvement continu et harmonieux naît un Etre unifié, équilibré et vivant.

Tout cela constituant le coeur de mon travail.

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